Une micro-aventure vigneronne et musicale autour de l’assemblage, étape cruciale et méconnue de l’élaboration du vin. Une expérience œnologique avec Marc Penavayre, vigneron frontonnais jusqu’au-boutiste et jouisseur. Un périple pépère pour les œnophiles, les mélomanes et les curieux, vécu sur des airs de guitare manouche et au rythme d’une batterie anglaise. À vivre un verre à la main, dans la joie et la négrette.
L’Aventuromètre
Pour s’initier à l’assemblage chez une grande figure du fronton, quitter le chai avec 75 cl d’un vin qu’on a soi-même conçu, découvrir l’endémique négrette, rencontrer le luthier de Thomas Dutronc qui teint ses grattes au moût de raisin, et imaginer des accords musique et vin avec un vigneron-musicien.
Dans le Frontonnais, pays de vin et de musique à 30 minutes de Toulouse.
En mars, juste avant que la vigne ne s’éveille.
En petit comité et sur deux jours.
Avec Marc Penavayre du domaine de Plaisance, bouillant pionnier du renouveau du fronton, avec Benjamin De Oliveira, luthier fou de science et de son, et avec Nicholas Smith, ancien batteur de rock et néo vigneron, qui fait des étincelles depuis 4 ans avec ses vieilles vignes du domaine Bois de Devès.
On démarre à jeun à neuf heures du matin. On goûte 50 à 80 vins différents pour trouver la meilleure combinaison. Autant dire qu’il n’est pas envisageable d’avaler la moindre goutte, sous peine d’altérer le jugement. Goûter 80 vins, c’est ma limite. Au-delà, je fatigue. Le plus important, c’est la cadence. On juge, on goûte, on compare. Un peu plus de telle parcelle, un peu moins de tel cépage. Pam pam pam. Le rythme, c’est le secret.
Marc Penavayre - Vigneron
La demande est suffisante, assure Benjamin De Oliveira, pour donner du travail à cette nouvelle génération d’artisans sonores qui aime bosser main dans la main avec les artistes.
Benjamin De Oliveira - Luthier