Une micro-aventure qui rebat les cartes des couleurs. Jugez plutôt : il s’agit de partir à la découverte de la culture et de la transformation d’une fleur jaune dont les feuilles vertes donnent le bleu qui fit la fortune de la Ville rose. Immersion totale les pieds dans les champs et les mains dans les cuves, qui n’oublie ni les fleurons architecturaux des grands hôtels pasteliers toulousains de la Renaissance, ni le plaisir d’une bonne bière en terrasse.
L’Aventuromètre
Pour apprivoiser les vertus tinctoriales cosmétiques et gustatives du pastel, s’immerger jusqu’au cou dans un champ de plantes en fleur, et teindre soi-même avec ce bleu que le monde entier s’arrachait avant l’arrivée de l’indigo.
D’abord au centre de Toulouse, dans les hôtels particuliers bâtis à la Renaissance par les riches marchands de pastel. Dans les champs de pastel du domaine agricole municipal de Candie ensuite, et enfin à Labège, dans un atelier muséum unique en son genre.
Au printemps, quand le pastel est en fleur et que le soleil assure une visite idéale du centre-ville, du champ de pastel et de l’élevage apicole voisin.
En petit groupe, pour faire des rencontres, s’inspirer des créations des autres participants, et réagir aux blagues de votre guide, car elles fusent !
Sandrine Banessy, entrepreneure du pastel, drôle et passionnée, dont l’enthousiasme donne à chacun la douce sensation d’être unique.
Profession pastelière
Voilà 20 ans que Sandrine Banessy a fait du pigment bleu son métier. Son histoire commence autour d’un ouvrage publié par ses soins :
J’avais déjà écrit sur les spécificités identitaires de Toulouse : la brique, la violette, et le pastel
Sandrine Banessy - Pastelière
MEMENTO
En plus de contenir deux précurseurs de la couleur bleue, la feuille de pastel sera votre meilleur sparadrap, puisqu’elle présente des vertus cicatrisantes.
Oubliez vinaigre et savon : le pastel ne tâche pas. Le pigment, à peine appliqué sur un tissu, résiste au lavage, contrairement à l’indigo.
Oubliez vinaigre et savon : le pastel ne tâche pas. Le pigment, à peine appliqué sur un tissu, résiste au lavage, contrairement à l’indigo.
On appelle les boules de feuilles de pastel séchées coques (ou coca, en occitan), terme qui a valu à la région toulousaine et au Lauragais voisin (grenier à pastel de la ville), le flatteur qualificatif Sandrine Banessy de Pays de cocagne.