Une micro-aventure au plus près des animaux. Le matin dans la routine d’une meute de huskys de Sibérie guidée par un musher professionnel. L’après-midi à la ferme à la découverte du pastoralisme d’hiver, au milieu d’un troupeau de moutons mené par un enfant du pays. Deux exemples de symbiose montagnarde entre l’Homme et l’animal, et deux preuves irréfutables que la montagne en hiver ne se limite pas au ski alpin.
L’Aventuromètre
Pour se la jouer Jack London sans quitter la Haute-Garonne, écouter les jappements qui précèdent le départ, et sentir en traîneau la poussée inouï d’une meute en action. Pour découvrir le travail du pâtre l’hiver venu, quand les moutons partagent leur temps entre la chaleur de la bergerie et les sorties dans les prés.
À Boutx. D’abord sur les hauteurs du Mourtis pour un périple en traîneau. Au village ensuite, dans une ferme, pour partager les tâches d’un éleveur et prendre soin des moutons.
En janvier, quand le froid mord, que la neige tombe et que les moutons sont au repos. Et si la neige n’est pas au rendez-vous, les traîneaux se changeront en kart.
Sur une journée, à deux personnes maximum par traîneau, et jusqu’à épuisement complet des sujets de conversation avec l’éleveur.
Avec le musher Cyril Kaluszynski et sa compagne Julie, spécialiste en médiation animale, et avec Frédéric Artigue, éleveur, rêveur et pâtre.
J’ai passé quinze ans sur les terrains de rugby et l’attelage y ressemble beaucoup. Dans une équipe de chiens, il faut de tout : des excités, des calmes, des gros, des petits. Chacun ses qualités, chacun son rôle, mais une fois que ça part, boum ! Tous sont fixés sur l’objectif commun du groupe.
Hier, les gens venaient skier, et s’ils avaient le temps, il s’arrêtaient à la ferme pour découvrir mon travail, les animaux et la vie des paysans. Demain, peut-être, avec le changement climatique, ils viendront exprès à la ferme. Et s’ils ont encore un peu de temps, ils iront skier !
